Qui sommes-nous ?

Qui sommes-nous ?

Le projet VITIREPERE-PNPP est porté par l’équipe RPSV (Recherche Participative et Santé de la Vigne) de l’UMR 1131 du centre INRAE Grand Est Colmar.

Nous sommes une équipe pluridisciplinaire coordonnée par Jean ! Bien que nous ayons pour beaucoup des spécialisations différentes, nous faisons en sorte que chacun.e puisse observer, apprendre et s’impliquer dans la plupart des actions de l’équipe. Pour le projet VITIREPERE-PNPP, nous sommes réparti.e.s en deux volets principaux : une partie de l’équipe travaille essentiellement à élaborer des connaissances biologiques concernant la santé de la vigne, notamment sur des parcelles en reconception et en analysant des végétaux cultivés selon des pratiques biodynamiques et selon des pratiques conventionnelles. Ces expériences ont lieu sur des parcelles alsaciennes, que l’on suit depuis plusieurs années et que l’on continue à étudier pour ce projet. Mireille, Carine, Isabelle et Jean sont les principaux membres de l’équipe travaillant sur ce volet. Le second volet est celui qui est déployé à l’échelle nationale : nous investiguons les pratiques, les discours et les contextes concernant les PNPP, qu’elles soient corrélées à la biodynamie ou non, auprès des viticulteur.rice.s dans les différentes régions viticoles françaises. Ombeline, Maxime, Jean et Mireille travaillent sur ce volet.  

Photo-Jean Masson

Jean E. Masson – Directeur de Recherches
Après un parcours professionnel de recherches en génétique et en biologie, de la pomme de terre, de l’arabette, du maïs, de la betterave, et en management, en France, en Suisse et quelques séjours aux USA, mes pensées, mes orientations ont changé au cours des années 2000. La prise en compte réelle des enjeux économiques, sociaux et environnementaux, tout particulièrement en viticulture, nécessite de sortir des contraintes des systèmes existants. Et 'le temps de dénoncer est passé, celui d'énoncer est là' a dit Edgar Morin !! Nous avons donc choisi de changer de façon de faire de la recherche, en construisant un chemin différent et partagé, dans lequel les savoirs d'expérience des viticulteurs jouent un rôle clef. Les sciences humaines et sciences biologiques et agronomiques sont associées à chaque instant, au point que les dissensus entre acteurs de la filière sont devenus une ressource pour penser autrement, imaginer et agir en situation d'incertitude : c’est la recherche-action-participative REPERE.

 

Photo-Mireille-Perrin

Mireille Perrin – Assistante Ingénieure
En bonne santé avec les plantes. Passionnée depuis toujours par les plantes et leurs puissants pouvoirs de guérison, j’ai participé avec enthousiasme à la construction de ce projet. Impliquée depuis 2014 sur des projets de recherche participative en lien avec la santé de la vigne dans un laboratoire ouvert sur l’extérieur auprès d’une diversité d’acteurs, sur plusieurs années et avec un grand nombre d’échantillons prélevés au vignoble, je vais participer ici à l’étude de parcelles en reconception de pratiques. A quel moment les défenses naturelles de la vigne changent lorsque le viticulteur change de pratiques ? Je vais tout mettre en œuvre pour répondre à cette question !

 

Photo-Ombeline

Ombeline Brunois – Ingénieure d’Études
J’ai grandi à arpenter les chemins savoyards, mais même si ma vallée est la plus belle du monde, j’ai très vite voulu aller voir ailleurs! Après un parcours entre philosophie, économie et gestion de l’environnement, il était plutôt évident que je me retrouve à travailler sur un projet interdisciplinaire ! L’agriculture je connais ! Trois mois à planter un verger au milieu de la brousse en Côte d’Ivoire, et six mois à New Delhi à produire des légumes en permaculture ! La vigne représente, pour moi, un nouveau défi, une nouvelle façon d’appréhender l’agriculture. J’ai rencontré un peu plus de 60 viticulteurs à compter de ce jour, chacun avec une vision différente de la plante et du système de culture. C’est fascinant ! J’ai hâte de pouvoir mettre la main à la pâte en participant à une vendange !  ​

 

Photo-Isabelle-Soustre-Gacougnolle

Isabelle Soustre-Gacougnolle – Maitre de Conférence
Je suis enseignant-chercheur à l’Université. Ma carrière a débuté par le vin et les levures œnologiques pour aller, enfin dans les vignes. Revenir aux origines du vin, c’est aussi s’intéresser aux hommes et femmes qui le font et qui cultivent leurs vignes. Pour moi, VITIREPERE c’est partager, s’enrichir et progresser tous ensemble pour une viticulture durable et soucieuse de son environnement.

 

 

 

Photo Maxime

Maxime Madouas - Ingénieur d'études
Engagé depuis octobre 2020 dans une thèse hybride convoquant la philosophie des sciences, les sciences humaines et sociales, l’agronomie et la biologie, je travaille sur la question : « les recherches participatives dans le domaine de l’environnement : une autre science ? ». Au carrefour entre la recherche participative et l’épistémologie, je fais partie du groupe Recherche Participative et Santé de la Vigne à l’INRAe de Colmar et des Archives Henri Poincaré à l’Université de Strasbourg.  « Les illusions tombent l'une après l'autre, comme les écorces d'un fruit, et le fruit, c'est l'expérience. » - Gérard de Nerval

 

Photo-Carine-Schmitt

Carine Schmitt – Technicienne de Recherche
Technicienne de l’équipe, je suis pleinement sensible à cette question posée par ce projet participatif. On se doit de comprendre et de réfléchir pour améliorer les conditions de pratiques viticoles avec les viticulteurs et d’agir sur les traitements plus responsables, respectueux de l’environnement de la faune et de la flore. J’y contribue grâce à mes compétences techniques : Échantillonnage du matériel végétal et de mesures physiologiques au vignoble suivi d’un broyage des feuilles de vigne, des extractions d’ARN pour l’étude de l’expression des gènes impliquées dans les défenses de la vigne. 

 

 

Date de modification : 29 novembre 2023 | Date de création : 28 février 2023 | Rédaction : Equipe VITIREPERE-PNPP